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Membre d'honneur : Assia DJEBAR

 

SDM
Troisième volet du "Quatuor algérien" qui est une chronique féminine sur tout un siècle. Titres précédents L'amour, la fantasia et Ombre sultane (Lattès). -- Services Documentaires Multimédia
Présentation de l'éditeur
Ce roman inaugure un cycle intitulé "Le Quatuor d'Alger". L'histoire débute en juin 1830, date de la prise d'Alger par la flotte française. Suivent vingt années de lutte, que domine la figure de l'émir Abdelkader. Puis vient le temps d'une suprématie française sans partage. Ces scènes d'histoire alternent avec le récit de la propre enfance de la narratrice, dans un village du Sahel. Autour d'elles, un monde de femmes cloîtrées rêvent à d'inaccessibles rencontres amoureuses...
SDM
L'auteur est une cinéaste algérienne. Son roman contient des scènes autobiographiques, des commentaires poétiques et des récits de guerres (celle de la Conquête en 1830 et celle de l'Indépendance) impliquant des femmes. L'histoire orale se mêle à l'occasion au récit littéraire. -- Services Documentaires Multimédia
SDM
La destinée de femmes dans l'Islam à travers un roman lyrique qui mêle la fiction à l'histoire. -- Services Documentaires Multimédia

Présentation de l'éditeur :
« Vingt ans d'exil vont-ils lui paraître irréels, coulée sombre s'évanouissant derrière lui ? Rues en lacis de la Casbah (celles de Pépé le Moko, lui disait en souriant Marise qui ne vint jamais jusqu'ici), il va les revoir dans le clair-obscur de ce vieil Alger, Djazirat el Bahdja, la belle, la glorieuse, si longtemps l'imprenable, la cité des pirates légendaires, bribes d'histoire que sa mémoire, à lui, l'enfant du quartier, ce matin sur la route macère... »

La Disparition de la langue française évoque le retour d'un homme en Algérie après un long exil. Pris au piège du souvenir, écartelé entre son éducation française, l'apprentissage de la rue dans l'Alger des années 50 et son engagement précoce dans la guerre d'indépendance, il ne reconnaît plus la terre natale..

Présentation de l'éditeur
En 1832, dans Alger récemment conquise, Delacroix s'introduit quelques heures dans un harem. Il en rapporte un chef-d'œuvre, Femmes d'Alger dans leur appartement, qui demeure un " regard volé ". Un siècle et demi plus tard, vingt ans après la guerre d'indépendance dans laquelle les Algériennes jouèrent un rôle que nul ne peut leur contester, comment vivent-elles au quotidien, quelle marge de liberté ont-elles pu conquérir ? Dans ce recueil de nouvelles publié pour la première fois en 1980 et ici augmenté d'une longue nouvelle inédite, La Nuit du récit de Fatima, Assia Djebar raconte: le vécu, la difficulté d'être, la révolte et la soumission, la rigueur de la Loi qui survit à tous les bouleversements et l'éternelle condition des femmes. " Langage de l'ombre ", souvent prémonitoire en regard de l'histoire immédiate, Femmes d'Alger dans leur appartement est devenu un classique dans de nombreux pays où il a reçu un accueil exceptionnel.
Quatrième de couverture
Pour retrouver François, un amant de vingt ans son aîné, Thelja quitte Paris. Les amours brèves mais fulgurantes de cette femme qu'un mari et un enfant attendent à Alger, et de ce Français veuf, tourmenté par le passé, dureront neuf nuits. Neuf nuits au cours desquelles se conjugueront leurs désirs, leurs émois, leurs plaisirs. Au-dehors, la ville de Strasbourg se remet de son histoire récente et abrite d'autres personnages aussi troublants que les deux premiers.
Eve, une petite juive enceinte des oeuvres d'un jeune Allemand, Jacqueline qui monte Antigone dans un théâtre de banlieue, et d'autres encore, ombres qui hantent la scène avec leurs mémoires vives et sensibles. Cantique d'amour, ode aux saveurs de la vie, ce roman ne manque pourtant pas d'exposer ses héros, sans fard, aux regards impitoyables de l'Histoire.

Quatrième de couverture
" Dans ces nouvelles (y compris un récit et un conte), qu'ai-je cherché entre deux espaces, entre Algérie et France, ou dans la seule Algérie, tandis qu'elle est de plus en plus écartelée entre désir et mort ? Qu'est-ce qui a guidé ma pulsion de continuer, si gratuitement, si inutilement, le récit des peurs, des effrois, saisi sur les lèvres de tant de mes soeurs alarmées, expatriées ou en constant danger ? Rien d'autre que le désir d'atteindre ce " lecteur absolu " - c'est-à-dire celui qui, par sa lecture de silence et de solidarité, permet que l'écriture de la pourchasse ou du meurtre libère au moins son ombre qui palpiterait jusqu'à l'horizon... "

SDM
Les femmes d'Algérie sont les vedettes de ces trois nouvelles et de ces quatre récits. Victimes parce que cibles de l'intolérance et du fanatisme, elles expriment leur peur et aussi leur tendresse, elles témoignent de leur condition et de leur destinée. -- Services Documentaires Multimédia

Présentation de l'éditeur :
" Ecrire, pour moi, c'est d'abord recréer, dans la langue que j'habite, le mouvement irrépressible du corps au dehors ". A ces mots d'Assia Djebar, Pierre Michon répond, en écho : " Ecrire, c'est plaider pour les siens. On écrit dans la peau de cet être-là, une femme arabo-berbère qui fait usage de sa liberté pour revenir parmi les siens, par le long détour d'une langue étrangère et de l'espace entier du monde ". Tel est le ton de ce volume qui réunit autour de l'œuvre d'Assia Djebar, écrivain d'Algérie dans la langue française, des écrivains, des universitaires, des traducteurs et cinéastes d'une dizaine de pays. Chacun à sa manière suit le cours d'une œuvre littéraire où le questionnement de la pensée, nomade, cherche une forme à ses mouvements : sonate, fugue, nouba, quatuor, arabesque, fantasia sont quelques-unes des architectures secrètes d'Assia Djebar. Nous y trouverons des textes de Hubert Nyssen, Judith Miller, Albert Memmi, Michelle Perrot, Jacqueline Risset, Ernstpeter Ruhe, Mireille Calle-Gruber, François Bon, Andrée Chedid, Assia Djebar, Gilles Clemens, Abdelkebir Khatibi, Eberhard Gruber, Anne-Brigitte Kern, Wolfgang Asholt, Pierre Michon, Jeanne-Marie Clerc, Clarisse Zimra, Maria Nadotti, Ingvar Rydberg, Manuel Serrat Crespo, Beate Thill, Lise Gauvin, Maïssa Bey, Michèle Vialet, Alison Rice, Hervé Sanson.